J’ai marché sur le chemin des Douaniers de Ploumanac’h !!!

J’adore contempler les dernières lueurs du couchant sur la mer, au moment où le jour s’éteint.
C’est ainsi que débute l’histoire de La petite fille du phare, dans le nouveau thriller de Christophe Ferré, sorti cet automne. L’écrivain parisien, qui a déjà neuf romans à son actif, n’a pas choisi par hasard la côte de Granit rose comme théâtre de son intrigue. « J’y séjourne pour les vacances depuis mon enfance, explique l’auteur, et j’y retourne très régulièrement. J’ai d’ailleurs habité à Trégastel pendant un an. Je connais très bien le secteur, je suis complètement fasciné par les rochers de granit. Et le personnage principal, en dehors de l’héroïne, c’est d’abord la côte de Granit rose. Tout est inscrit dans ce village de Ploumanac’h et l’intrigue est inséparable du paysage. La mer, les rochers, les vagues, les tempêtes font partie du livre. »
Un livre particulièrement noir, où Christophe Ferré brosse un tableau peu reluisant de nos contemporains.
« Il est vrai que les personnages sont assez ambivalents, reconnaît Christophe Ferré. Ils ont tous peur d’être accusés, donc il y a un mélange entre la peur et le désir de vengeance. On a tous des côtés lumineux et des côtés noirs, mais il y a quand même chez eux l’envie d’un idéal. Et pour tous, c’est la contemplation de la mer, des rochers. Il y a un décalage entre le paysage qu’ils voient et la vie qu’ils mènent. »
L’histoire est solidement ancrée dans la côte de Granit. Christophe Ferré l’assume : « J’adore la Bretagne, ses traditions, ses couleurs locales, sa musique. C’est une des régions françaises les plus typiques, alors j’ai mis en scène toutes sortes d’éléments empruntés à la Bretagne. »

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